mercredi 9 avril 2008

TIBET Libre :Paris :Passage mouvementé de la flamme /et sur Second Life,que faisons nous ? ? ?

Flamme olympique en sursis ?Pour représenter le relais de la torche olympique des Jeux de Beijing, les artistes chinois se sont inspirés de la figure mythique du phénix, symbole positif par excellence qui parle de vie éternelle, de beauté, de bien et de fortune sans cesse renaissants. C’est donc une flamme qui évoque la forme incandescente de l’oiseau fabuleux que portent les deux coureurs stylisés de l’emblème. « La paix et le bonheur pour tous et partout !»voilà ce que les messagers ailés de la Torche vont proclamer sur toute la Terre. Source: http://torchrelay.beijing2008.cn
SECOND LIFE : Marc Moana vient de lancer sur le forum Jeux On Line, un projet de manifestation dans Second Life, en soutien aux actions de Reporters Sans Frontières pour les Droits de l'Homme en Chine et pour le Tibet. Vous avez déjà entendu parler des actions à Londres ou à Paris pour le passage de la flamme Olympique. . Voir le rapport de RSF: , le site d'Amnesty internationnal.
Signez la pétition maintenant !Plus de details sur le blog de Nessy Lupino http://www.avaaz.org/fr/tibet_end_the_violence/
A PARIS, 8 avr 2008 (AFP) - La police était mise en cause mardi après le fiasco du passage de la flamme olympique à Paris, certains l'accusant d'être intervenue brutalement contre des manifestants, d'autres s'interrogeant sur son apparente soumission aux ordres des organisateurs chinois. Pour couper court à la polémique, la ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie a insisté sur le fait que les forces de l'ordre n'avaient pas la maîtrise du parcours, des changements d'itinéraire et des annulations de programme. "C'est l'ambassade (de Chine) et non la préfecture de police de Paris (PP) qui avait la maîtrise du parcours, de son rythme. C'est l'ambassade, qui avait choisi le parcours, qui était à même d'annuler plusieurs étapes", a-t-elle affirmé. Mardi matin, Laurent Fabius (PS) s'est dit assez choqué que l'on dise "que tout cela était sous l'autorité des Chinois et que les forces de l'ordre n'avaient qu'une mission technique cela me paraît un peu étrange". Les Chinois ont "importé l'Etat policier au pays des droits de l'Homme", a fustigé pour sa part Noël Mamère (Verts). De fait, c'est l'attitude des organisateurs chinois du parcours de la flamme, donnant des ordres aux policiers français, qui a suscité le plus d'interrogations. Très présents autour de la flamme, ces hommes -certains vêtus en bleu, d'autres en civil-, étaient "des policiers, déclarés comme tels", selon le ministère de l'Intérieur et avaient la haute main sur tout. Pour Marie Lajus, porte-parole de la PP, "la préfecture de police était en charge d'assurer la sécurité du cortège et de dimensionner le dispositif. Ce qui se passait à l'intérieur (itinéraire, décisions concernant la gestion de la flamme, rythme de progression, faire courir les porteurs ou s'arrêter à la mairie) était totalement du ressort des organisateur.Les autorités françaises affirment, sans autre explication, qu'elles ne pouvaient pas s'opposer à la présence dans le cortège des gardes chinois de la flamme dont les méthodes musclées ont été dénoncées par plusieurs manifestants et sportifs. "Des voyous", a lâché le président du Comité d'organisation des Jeux de Londres en 2012, Sebastian Coe, qui a eu des frictions avec eux à Londres dimanche. Les interventions brutales des policiers français ont été également critiquées. La PP les a justifiées par "les agressions incessantes de manifestants très mobiles et très déterminés". Autre polémique qui a fait réagir les associations de défense des droits de l'Homme, la confiscation par la police des drapeaux tibétains. La PP a assuré que "la consigne avait été donnée d'écarter tout manifestant" cherchant à se placer sur le parcours, "porteurs ou non de drapeaux", relevant que "des milliers de manifestants ont pu s'exprimer sur les trottoirs et les places parisiennes" avec ou sans drapeaux sans être inquiétés. Néanmoins, Michèle Alliot-Marie a évoqué une enquête sur ce point.
"Leur tâche (des policiers français) était immensément difficile", a plaidé de son côté le maire PS de Paris, Bertrand Delanoë. Une analyse partagée par Nicolas Comte du SGP-FO, pour qui "c'était mission impossible" car "il y avait à la fois un côté festif et du maintien de l'ordre". L'Unsa-police (majoritaire) s'est s'insurgée contre "des critiques infondées contre la police", a dénoncé "un parcours inadapté", et condamné "l'initiative des responsables chinois, exclusivement responsables du dispositif".Par Jean-Claude PIERRETTE

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